☆☆☆ "Appropriate & subvert the patriarchal semiotic hegemony of the hetero-normative dyad!" ☆☆☆

Tuesday, November 24, 2015

En francais, s'il vous plait . . .

So OK, I'm a linguist. We're looking at the gender issue from a radical feminist gender critical theory, post structuralist point of view. Judith Butler, and along the way Foucault, Derrida, Hegel, Kant, Plato, Aristotle. Our inquiry into gender is rhetorical, socio-linguistic. Words denote concepts, and our use of words shapes our reality.

French is a second language for me. And so today I find myself reading a  post -- in French -- titled "Fuck DSM" . . .  pardon my French. LMAO

The gist of this article is a criticism of Blanchard's taxonomy in autogynephilia and the whole "fetish/pathology" view in the DSM which describes "dysphoria" and "paraphilias" as disorders. This a subject for further discussion forthcoming.

At any rate, I'm currently cobbling together a paper, the thesis being that "sex" is about reproduction and a categorical taxon. Sex in terms of reproduction is binary: 26 chromosomes in paired, haploid "m" and "f" gametes. This combination, and no other, results in a new being with either "m" or "f" gametes. Ironically, a family tree is a taxonomy - - - mom, dad, progeny. The tree ends in the "non-hetero normative" branches. Reproductive sex is a fixed, categorical dyad.

This is a categorical taxonomy. Biological sex is either "m haploid gamete, XY" or "f haploid gamete XX." Sex is not dimensional; it's not relatively male or female. Sex -- in terms of its fundamental purpose -- is a male or female dyad. [redundant, revision forthcoming]

Moving right along . . . Reading "Fuck DSM" in French, I noted that "gender" in French is rendered "genre" . . . and sex is "sexe." Not having my Larousse (French dictionary like Webster's) I winged my reply and used "gendre" for gender -- because I don't see gender having much connection to "genre" a literary term. And not being a native speaker, I wanted to distinguish the idea of gender from genre.

So I consulted my lexical resources, Larousse, and Oxford French/English. "Gender" in English, according to the Oxford provides "genre" (literature) and "sexe" (physical/biological). And so the French seem ironically to signify "genre" as a denotation of gender in the rhetorical/literary/discursive sense.

Sex is biological, related to reproduction, categorical.

Gender is socio-linguistic, socially constructed, and as a linguistic feature contains in its connotations an infinite diversity of poetical, symbolic, dimensional heuristic.
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Larousse provides a much, much better discussion "en ligne" -- distinguishing between "genre litteraire" and "genre sexuelle" . . .

Let me paste the latter verbatum, en francais --

Let's please note that we're not trying to be obscure, opaque, complicated. I feel original text is best, and also I don't feel qualified to translate, don't trust other translations. Too much lost in the trans . . . pun intended. LMAO 


genre

Division fondée sur un ou plusieurs caractères communs ; depuis la fin du xxe s., désigne l'identité sexuée (masculine ou féminine) dans ses dimensions sociales et psychologiques, plus que dans ses caractéristiques biologiques (→ sexe).
Sous l'impulsion de féministes et du mouvement queer notamment, la question du genre, masculin et féminin, a fait l'objet de nombreuses réflexions à la fin du xxe s., par exemple dans les départements de gender studies (« études du genre ») des universités américaines.

1. Aspects sociaux et/ou biologiques du genre

Le féminin et le masculin incluent une dimension sociale. Il existe en effet dans chaque culture des éléments supposés déterminants pour définir le genre ; mais ces critères, du type passivité/activité (→ rôles sexuels), ont montré leurs limites.
La caractéristique physiologique elle-même, qui répartit l'espèce en mâles et femelles, n'est parfois pas déterminante, certaines personnes revendiquant une identité sexuée autre que celle que leur corps désigne.
Enfin, en l'absence de référence sociale instituée, ou bien en opposition à celle-ci, certains inventent des critères singuliers pour définir leur position sexuelle. S'est ainsi posée la question de savoir si on naît homme ou femme, ou si on le devient, la deuxième voie ayant été retenue tant par la psychanalyse que par des courants féministes.

2. Développement de l'identité sexuée

• Les premières années. Les caractères sexuels que chacun découvre dans son corps conduisent à définir sa position sexuée. Dès sa naissance, le petit humain expérimente une forme de plaisir. À mesure qu'il grandit (voir développement de l'enfant, stades), grâce aux échanges avec les autres, et tout particulièrement avec sa mère, la dimension du plaisir s'inscrit dans des lieux significatifs du corps, nommés zones érogènes. Ce parcours conduit l'enfant à s'intéresser aussi au plaisir apporté par les organes sexuels, où se manifestent des sensations fortes, qu'il tente de loger dans la rencontre avec ses partenaires familiaux (complexe d'Œdipe). L'impossible auquel il se heurte alors (angoisse de castration) vient arrêter un temps ce développement, tout en laissant la trace de cette expérience et des solutions imaginaires entrevues (satisfaire le père, la mère, ou, par identification, un copain ou une copine).
• À l'adolescence. Si le petit enfant, confronté déjà à son corps, tente de régler la question de sa position sexuée à travers ses identifications imaginaires aux parents, c'est à l'adolescence que se dessine pour chacun son orientation sexuelle et le style qu'elle prendra. Ce temps où le sujet doit décider de ce qui oriente son désir, et de ce qui soutiendra sa jouissance sexuelle, est toujours difficile. Cette orientation se nourrit alors des premières expériences, des rencontres et de l'inscription dans des groupes de référence (bande d'adolescents, équipe sportive, etc.). Le corps est ainsi, à cette période de la vie, un partenaire encombrant pour beaucoup.

3. Jouissance au masculin et au féminin

La puberté remet au premier plan des préoccupations l'usage des organes sexuels et le plaisir qu'ils suscitent. Partant de l'organe chez l'homme, plus diffuse chez la femme, la jouissance sexuelle diffère selon le sexe (→ désir sexuel).
• La rencontre du plaisir. Le pénis ramène le jeune garçon à la question de la jouissance de l'organe, qu'il traite d'abord par une satisfaction solitaire, la masturbation, qui n'est pas sans partenaire imaginaire. En revanche, l'apparition des règles confronte la jeune fille à cette limite de la jouissance féminine qu'est la maternité. Le rapport au plaisir sexuel est ainsi différent pour chacun, et plus complexe pour la fille.
• Jouissance et lien social. Pour la femme, à la question de la jouissance sexuelle se superpose aussitôt celle de la maternité, prônée socialement comme une forme civilisée de jouissance. La lutte des féministes au xxe s. (et les moyens de contraception), en permettant aux femmes des sociétés industrielles de mieux maîtriser la procréation, a reposé la question de ce qu'est la jouissance sexuelle féminine. Ce débat est moteur dans les évolutions sociales contemporaines. 

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OK, now, just because, let me post "genre litteraire" -- and let us consider if there are links between the two concepts . . . which are concepts attending classification. 

genre littéraire

Catégorie d'œuvres littéraires ou artistiques définie par un ensemble de règles et de caractères communs ; style, ton d'un ouvrage.
Comme en peinture ou en musique, la notion de genre a permis en littérature de classer les œuvres suivant leur sujet ou leur style : on parle de genre romanesque, épique, épistolaire, dramatique, etc. Bien qu’existant depuis Aristote, cette notion ne peut être clairement définie. Tantôt attachée à la forme, tantôt à l’objet littéraire, elle n’a eu de cesse de passionner les plus grands écrivains et critiques. D’aucuns ont tenté de la théoriser, et de fixer des règles, d’autres de la rejeter (notamment au xxe s.). Ce qui est certain, c’est que malgré les nombreuses querelles littéraires qu’elle continue encore aujourd’hui de soulever, elle reste l’une des façons la plus évidente de classer les œuvres littéraires.
Depuis Aristote et sa Poétique, la rhétorique, (l’art du discours), s'est spécialisée en poétique, ou codification des différents genres de l'écrit, se restreignant à la seule elocutio (ornement, art de dire), au détriment de l'inventio (invention, recherche des arguments) et de la dispositio (disposition, mise en ordre). Une hiérarchie s'est établie, du style noble (ou sublime) au style bas (ou trivial), en passant par le médiocre, correspondant aux trois classes de la société (nobles, bourgeois, paysans).
Pour simplifier, on a pu caractériser les œuvres littéraires à partir des pronoms personnels et des temps verbaux qui y dominent. Au je (présent) correspond le genre lyrique, au tu le théâtre (comique ou tragique, selon la nature des personnages), au il (passé) l'épopée, le récit narratif.
Les théoriciens se sont appliqués à définir les règles précises convenant à chaque genre et à dénommer chacune de ses catégories internes (c'est, essentiellement, l'objet des « arts poétiques »). De sorte que s'est établi un pacte, un contrat de lecture, entre l'auteur, inscrivant son texte dans un ensemble donné, et le lecteur, qui sait précisément à quel type d'émotions s'attendre, à quels principes esthétiques on fait appel sous une étiquette donnée. Le genre fonctionne alors comme une référence, un ensemble de conventions commodes qui permet une lecture en fonction de règles supposées connues du lecteur, et que l'auteur s'épargnera donc la peine de rappeler. Mais toute codification rigoureuse finit par déplaire au créateur véritable, qui cherche à s'en débarrasser ou à se situer ailleurs ; de même, le lecteur se lasse des formes conventionnelles.
En effet, les débats sur les genres littéraires n'ont pas manqué et ce depuis l’Antiquité. Quintilien (Institution oratoire), Nicolas Boileau (Art poétique) ou Ferdinand Brunetière (l’Évolution des genres dans l’histoire de la littérature) ont tenté de les définir, tandis que Benedetto Croce, Maurice Blanchot ou Roland Barthes ont tenté de les rendre obsolètes. Ainsi Maurice Blanchot en est-il arrivé à rejeter la notion même de genre, et à déclarer: « Un livre n'appartient plus à un genre, tout livre relève de la seule littérature. » 






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